Mamady Berete, guinéen, titulaire d’un diplôme universitaire en Guinée, considère la formation professionnelle comme un choix gagnant : « J’ai décidé de donner une nouvelle dimension à ma carrière en faisant une réorientation professionnelle en soudage-montage. Pour moi, le Québec se distingue par la qualité de l’enseignement et par de nombreuses possibilités de travail. » À mi-parcours de son DEP, il nous raconte son histoire.
Son parcours en Guinée Mamady Berete est né à 1992 à Conakry, la capitale du pays. Il a diplômé de l’Institut supérieur des mines et de la géologie de Boké (ISMGB) en 2015. La République de Guinée est un pays émergeant d’Afrique de l’Ouest. Riche en ressources naturelles, elle est surnommée le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest. Elle dispose d’importantes ressources minières, dont la bauxite, l’or, le fer, le diamant, le pétrole et l’uranium.
Mamady Berete est né à 1992 à Conakry, la capitale du pays. Il a diplômé de l’Institut supérieur des mines et de la géologie de Boké (ISMGB) en 2015. Par la suite, il a travaillé comme salarié pour différentes entreprises spécialisées dans le traitement du minerai et la construction ferroviaire. En 2019, jeune marié, il s’est expatrié en Turquie. Bénéficiaire d’une bourse, il a étudié la langue turque avant de poursuivre ses études en génie des matériaux. Tout en rédigeant sa thèse de maîtrise, il a décidé de venir tenter l’aventure du Canada : « Je souhaite acquérir des compétences professionnelles et pratiques dans mon domaine, explique-t-il, et le Canada est un rêve que je nourris depuis longtemps. J’ai choisi un métier de la métallurgie pour lequel la demande est forte, au Canada comme en Guinée. »
Internationalisation de l’éducation « Les procédures pour venir étudier au Canada relèvent d’un processus particulier. Les refus ne viennent pas avec des explications. Il m’a fallu beaucoup de ténacité. J’ai été accepté à ma quatrième tentative pour avoir mon visa. » Mamady Berete, élève en soudage-montage Des organismes ont aidé le trentenaire à passer au travers des démarches administratives et à s’adapter sans trop de mal à son nouveau milieu. Il mentionne Québec Métiers d’avenir : « Dès les premiers contacts avec l’organisme, j’ai été reçu avec beaucoup de chaleur. C’est ce qui m’a motivé, entre autres, à concrétiser mon projet. Ma conseillère n’a pas ménagé ses efforts pour m’épauler avec l’obtention de mon visa. Lorsque je voulais abandonner, elle m’a encouragé. Leur plateforme est conçue comme un guichet unique. Leur programme est bien structuré. J’ai recommandé leurs services à plusieurs de mes amis. »
Le site AdmissionFP répertorie tous les programmes de formation professionnelle au Québec . Vous pouvez faire votre choix de formation selon vos secteurs d’intérêts. Il existe environ 150 programmes offerts en formation professionnelle dans 21 secteurs d’activités.
Article : 3 étapes pour étudier et travailler au Québec
…et en Abitibi Étudier à l’étranger demande de la curiosité dans l’apprentissage et beaucoup plus de persévérance. Les défis à relever sont nombreux. Avec l’aide d’organismes, plusieurs milliers d’immigrants sont accompagnés chaque année afin de faire des études au Québec. Mamady a également été accueilli en Abitibi en août 2021 par l’équipe du Carrefour jeunesse-emploi : « Ils m’ont aidé dans mon installation, ainsi qu’à adapter mon curriculum vitæ aux réalités du Québec. Ce sont des gens sympathiques. » Il s’est installé à La Sarre. J’ai remarqué en faisant mes recherches que les centres de formation étaient localisés selon les besoins de main-d’œuvre, c’est ce qui m’a amené en Abitibi. » En effet, l’Abitibi-Témiscamingue constitue une des principales régions-ressources au Canada. Son économie est basée principalement sur les activités minières (cuivre, or, zinc) et sur l’exploitation forestière. Ces deux secteurs fournissent des milliers d’emplois.
« Les procédures pour venir étudier au Canada relèvent d’un processus particulier. Les refus ne viennent pas avec des explications. Il m’a fallu beaucoup de ténacité. J’ai été accepté à ma quatrième tentative pour avoir mon visa. »
Mamady Berete, élève au DEP en soudage-montage
La formation en alternance travail-études Il a choisi le centre de formation professionnelle Lac-Abitibi : « J’ai adoré l’encadrement offert par mon centre, les enseignants et le personnel de soutien. Ils ont gardé ma motivation intacte » se rappelle-t-il, en présence de son enseignant Guislain. Mamady Berete a choisi le centre de formation professionnelle Lac-Abitibi : « J’ai adoré l’encadrement offert par mon centre, les enseignants et le personnel de soutien. Ils ont gardé ma motivation intacte. » Il s’est inscrit au DEP en soudage-montage. Cette formation en métallurgie de 1800 heures est offerte en alternance travail-études (ATE). Une partie des heures se donnent en entreprise chez les Aciers-JP.
Très populaire, l’alternance travail-études en formation professionnelle et technique est offerte au Québec depuis environ une décennie dans une cinquantaine d’établissements. Selon une étude réalisée par l’Association québécoise Alternance travail-études en collaboration à l’Université du Québec à Montréal, l’ATE est en constante progression dans la province et de plus en plus de programmes d’études sont offerts. « Cela nous pousse comme étudiant à mettre en pratique les acquis et à développer notre autonomie. »
Vous pouvez consulter les autres vidéos liées à la formation et au métier sous l’onglet Liens utiles et vidéos de la page programme de formation Soudage-montage.
L’ATE offre aux candidats l’occasion de réaliser au moins deux stages en milieu de travail, représentant un minimum de 20 % des heures du programme. Pour Mamady, c’est très différent de ce qu’il a connu en Guinée, où l’accent était mis sur la théorie: « Je me passionne pour la pratique dans tout ce qui est métallique à travers des grandes réalisations de fabrications des équipements dans le domaine minier et forestier. » Les étudiants ont vite l’heure juste sur les réalités du métier : « C’est utile lorsqu’on sait le défi que cela représente de bien choisir son métier. »
En faisant un pont entre l’école et le marché du travail, les étudiants apprennent différemment et, grâce à la concertation, les professeurs demeurent au fait des réalités du marché du travail. « Cela rend la pédagogie plus intéressante et permet de mettre en œuvre les compétences acquises, souligne l’étudiant guinéen. Avec le stage, nous avons l’occasion de nous faire des contacts professionnels et de mieux comprendre les réalités du marché du travail dans notre domaine. Cela facilite la transition après l’obtention du diplôme. L’ATE ancre notre formation dans le réel, dans ce que recherche l’industrie. Nous sommes mieux outillés et aptes à répondre efficacement aux besoins d’une entreprise. »
« L’ATE ancre notre formation dans le réel, dans ce que recherche l’industrie. Nous sommes mieux outillés et aptes à répondre efficacement aux besoins d’une entreprise. »
Mamady Berete, élève au DEP en soudage-montage
Une famille guinéenne à La Sarre, en Abitibi Prochaine étape ? Bientôt, l’épouse de Mamady, infirmière, viendra le rejoindre au Québec. Bientôt, l’épouse de Mamady, infirmière, viendra le rejoindre. Il espère qu’elle se plaira ici. « Les décisions sur notre avenir se prendront à deux. Le futur diplômé de la formation professionnelle rêve de bâtir quelque chose entre la Guinée et le Canada qui serait profitable aux deux pays.
Étudier à l’étranger demande de la curiosité dans l’apprentissage et beaucoup plus de persévérance, conclut Mamady. Son conseil à ceux et celles qui pensent suivre ses traces? « Trouvez votre centre d’intérêt, établissez votre projet d’étude et foncez, tentez de le réaliser! Vous ne vous tromperez pas en choisissant le Québec, la meilleure destination en formation professionnelle. »