Pierre- Alexandre, en quoi consiste ton travail ? J’accueille les clients, je réponds à leurs questions et je m’efforce de trouver un véhicule qui convient selon leurs besoins. En somme, je les accompagne dans tout le trajet de vente. J’ai aussi comme tâche de faire un suivi avec les clients et de préparer différents documents relatifs aux ventes.
Pourquoi as-tu choisi ce secteur d’activité ? Je suis une personne sociable qui aime interagir avec les gens. J’aime aider et travailler dans le public.
Quelle est la formation qui permet d’exercer le métier? Personnellement, j’ai suivi le DEP en vente-conseil au Centre de formation Rimouski-Neigette. La formation de 900 heures y est offerte en enseignement individualisé. C’est une formation courte, mais qui m’a donné beaucoup d’outils qui me servent au travail, je la recommande. De plus, avec le DEP, j’ai pu bénéficier d’aide pour me trouver un emploi.
Quels sont les prérequis ? Il faut avoir obtenu les unités de 4e secondaire en français, en langue seconde et en mathématique.
À quoi ressemble le DEP ? Quels ont été les défis de la formation pour toi? À travers différents modules, on apprend à établir une relation avec le client afin de diriger le processus d’achat. On s’initie aux lois et règlements de garantie, à la compréhension des contrats de vente et à la présentation de produits.
Le module sur les transactions (factures, etc.) est assez exigeant; il faut une bonne compréhension ainsi que de beaucoup de minutie, de méthode. Enfin, l’anglais est difficile pour moi.
C’est une formation courte, mais qui m’a donné beaucoup d’outils qui me servent au travail, je la recommande. De plus, avec le DEP, j’ai pu bénéficier d’aide pour me trouver un emploi.
Pierre-Alexandre Gendron, conseiller aux ventes chez Mazda Rimouski
Quels sont les employeurs potentiels pour un(e) diplômé(e) dans ton domaine ? Il y a les détaillants de meubles, les boutiques spécialisées, les entreprises qui font de la vente par téléphone, les concessionnaires d’autos.
Quels sont les aspects positifs et négatifs dans ton travail ? J’ai un bel horaire de travail, de bonnes conditions de travail et de salaire et je suis libre toutes les fins de semaine. Mon emploi me permet de parler des voitures, ce qui est une passion pour moi. J’ai aussi une allocation pour ma voiture. Enfin, c’est un métier qui a un côté compétitif qui est stimulant.
Côté négatif, certains clients peuvent être rudes avec nous. Il y a aussi une certaine pression. Par exemple, lorsque je dois faire laver et préparer un véhicule et que les clients souhaitent l’avoir pour un moment précis, parfois c’est difficile de tout coordonner avec les autres vendeurs et les services en question.
Quelles aptitudes devrait-on posséder pour choisir cette carrière ? Il faut avoir de l’entregent —ce n’est vraiment pas un emploi pour les personnes timides! —, être sociable, courtois, avoir des habiletés en communication et être capable de travailler sous pression.
À quelle échelle salariale peut-on s’attendre ? C’est très variable. Comme vendeur à la commission, dans mon secteur, le salaire de départ peut être autour de 40 000$, mais certains vendeurs vont faire facilement plus de 100 000$ par an.
Et finalement, quelles sont les possibilités d’avancement? Chez les concessionnaires, les conseillers aux ventes peuvent devenir directeurs des ventes. Les aviseurs (NDLR personne chargée de vendre différents services : après-vente, services de prévention, etc .)
Le DEP Vente-conseil Selon l'Inforoute FPT , les conseillères et conseillers en vente au détail accueillent les clients et les renseignent sur les produits et services, préparent des contrats de vente ou de location et concluent des ventes. Ils assurent le suivi du service après-vente. Dans le cadre de leurs fonctions dans un magasin ou une entreprise de services, ils peuvent avoir pour tâches de tenir à jour des registres de vente pour inventaire et d’aider à l’étalage. Un emploi comme conseiller en vente au détail, commis-vendeur ou représentant réclame une personnalité sociable, courtoise et des habiletés en communication. C’est un métier dynamique qui exige parfois de travailler sous pression.