Ils sont motivés
Évidemment, leur présence à l’école n’est pas obligatoire. C’est un choix réfléchi, indique Sarah Boisvert, chercheuse à l’Université Laval :
"Bien souvent, leur projet de formation professionnelle s’inscrit dans un projet de vie, fonder une famille, par exemple. Ces candidats en FP font de leur formation une clé de leur avenir pour s’insérer avec succès dans le marché du travail et ils se mobilisent pour atteindre leurs objectifs."
Ils savent ce qu’ils veulent
Leur projet de retour à l’école est le plus souvent longtemps mûri. Ils ont pris le temps de se renseigner sur les exigences du métier qu’ils veulent apprendre, des conditions de travail, le salaire, et cela correspond à leurs attentes et leurs besoins de façon réaliste.
Ils ont une bonne connaissance de leurs forces et faiblesses
Fort de leurs différentes expériences de vie et de travail, ils connaissent leurs points forts et leurs points faibles. Avec le temps, ils ont appris à définir leurs valeurs, à reconnaître les méthodes de travail qui leur conviennent, et ainsi ont moins de chance de se mettre en situation d’échec.
Ils ont un bagage d’expériences
Comme ils se sont investis dans différentes sphères de vie et expériences de travail, ils ont acquis des connaissances dans différents domaines et appris à jongler avec les horaires, les défis du monde du travail, les relations interpersonnelles, etc. Ils ont une longueur d’avance qui peut les rendre plus efficaces.
Ils sont des modèles positifs
Les adultes qui prennent le chemin de l’école considèrent parfois que « ça n’avance pas assez vite » pendant la formation. « Mais lorsqu’ils se mettent dans une position de mentor, ils soutiennent les plus jeunes dans leurs apprentissages, et en ressortent valorisés. Ils sont très bien considérés par les autres élèves, » ajoute la chercheuse Sarah Boisvert.
Ils ont développé un réseau
Au moment de retourner en formation, les adultes ont généralement un réseau de connaissances (amis, famille, collègues, etc.) variées dans différents domaines auxquels ils peuvent faire appel. Aller à l'école avec d'autres adultes qui travaillent leur donne également l'occasion d'apprendre d'eux et de développer ce réseau.
Ils sont des modèles positifs
Les adultes qui prennent le chemin de l’école considèrent parfois que « ça n’avance pas assez vite » pendant la formation. « Mais lorsqu’ils se mettent dans une position de mentor, ils soutiennent les plus jeunes dans leurs apprentissages, et en ressortent valorisés. Ils sont très bien considérés par les autres élèves », ajoute la chercheuse Sarah Boisvert.