DEC Technologie de l’électronique industrielle Le diplôme d’études collégiales (DEC) en Technologie de l’électronique industrielle est un DEC technique d’une durée de trois ans. Il est segmenté en plusieurs domaines : les notions de base, électricité et électronique, puis l’automatisation qui est omniprésente dans le programme, la partie puissance avec les moteurs et les convoyeurs et la distribution de l’énergie.
Il y a le volet régulation également. Comment, par exemple, contrôler l’électricité ou les capteurs de température. D’autres compétences viennent bien entendu compléter cette formation comme le dessin, le dépannage et la robotique.
On peut d’ailleurs synthétiser dans ses grands axes le DEC Technologie de l’électronique industrielle en s’appuyant sur l’exemple d’Hydro Québec.
Dans un premier temps, il y a la partie production d’électricité puis celle de la distribution en finissant par le transport jusqu’à la maison ou les usines. Ce sont autant d’étapes qu’il faut maîtriser et que l’on rencontre dans le cadre du DEC selon l’enseignant.
Industrie 4.0 Dans les usines, la robotique et la numérisation vont progressivement de pair : on assiste aujourd’hui à l’émergence du volet 4.0 de l’industrie.
Les robots permettent d’exécuter des travaux de précision répétitifs tandis que les technologies de l’industrie 4.0 permettent, elles, de recueillir des données en temps réel pour optimiser les gains de productivité.
Vers 1780 / Industrie 1.0
Mécanisation : Production industrielle au moyen de machines fonctionnant à l'eau et à la vapeur
Vers 1870 / Industrie 2.0
Électrification : Production de masse grâce aux chaînes de montage.
Vers 1970 / Industrie 3.0
Automatisation : Automatisation grâce à l'électronique et à l'informatique.
Vers 1980 / Industrie 3.5
Mondialisation : Transfert de la production vers des pays à faibles coûts grâce à une réduction des coûts de communication et de conteneurisation.
Aujourd'hui / Industrie 4.0
Numérisation : Introduction des technologies numériques.
La réseautique est en fort développement et les équipements sont de plus en plus interconnectés. De fait, les besoins du marché du travail évoluent et les techniciens doivent mettre à jour leurs compétences.
De même, les applications qui peuvent se connecter en infonuagique sont maintenant un élément du quotidien et requièrent des compétences spécifiques à enseigner aux élèves. Des rencontres sont justement organisées entre les spécialistes de l’informatique et les élèves dans ce sens, afin de s’assurer de l’adéquation des compétences enseignées et des attentes du marché du travail.
Dans les usines, la robotique et la numérisation vont progressivement de pair : on assiste à l’émergence du volet 4.0 de l’industrie.
Martin Demers, enseignant en technologie de l’électronique industrielle.
Mandat d’un technologue en électronique industrielle
Les technologues dépannent, font l’entretien préventif, installent et mettent en route des appareils dans les systèmes de contrôle-commande.
Participent à la conception ou à la modification d’un système automatisé ou d’une installation électrique.
Remettent en état de fonctionnement les appareils défectueux tels que les capteurs et les conditionneurs, les automates et les contrôleurs, les moteurs, les entraînements, les systèmes de distribution électrique, de même que les vannes, les vérins pneumatiques et hydrauliques, etc.
Marché de l’emploi Les métiers sont très variés et le taux de placement est excellent. Selon le Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, le salaire médian se situe autour de 32 $ l’heure et le marché du travail comptait treize-mille personnes à l’emploi entre 2019 et 2021.
Dans le privé ou dans le public, les choix sont vastes : les élèves peuvent aller travailler dans des industries manufacturières, des alumineries, des firmes de génie-conseil, dans les usines avec des lignes de production ou des cellules robotisées.
On peut également penser à des compagnies de téléphone, câble, gaz ou électricité en passant par les industries de l’automobile.
Certains étudiants poursuivent également jusqu’à l’université selon les conditions d’admission de chacun des programmes universitaires. Plusieurs programmes existent : baccalauréat en génie informatique, baccalauréat en génie électrique et baccalauréat en génie industriel.
Il faut toutefois mentionner que ces programmes passerelles peuvent également freiner l’arrivée de techniciens sur le marché du travail.