Attirer la relève Et il n’y aura pas que les compétiteur s qui vont rayonner le 8 novembre prochain. Le comité organisateur mise également sur l’événement pour faire briller le programme et attirer des nouveaux élèves qui ne viennent pas nécessairement du monde agricole. C’est que les besoins sont criants actuellement dans ce secteur , surtout dans des garages. Un des objectifs du comité est donc d’attirer l’attention des jeunes passionnés de mécanique qui n’auraient peut-être pas eu le réflexe de choisir la mécanique agricole.
Pour le centre et le Département de Mécanique agricole c’est une fierté de tenir cet événement. On veut rester fort et demeurer des leaders dans notre métiers. Le Challenge c’est une façon de prendre les devants et essayer d’être un centre-clé en mécanique agricole. C’est un bel événement qui va nous apporter beaucoup .
Maxime Richard, chef du département et membre du comité organisateur du Challenge de la compétence Une vraie expérience de compétition Le comité organisateur du Challenge de la compétence à l'EPSH Quand l’équipe du Département a accepté d’ accueillir le Challenge, ils ont tenu à ce que l’évènement reflète le plus possible de déroulement des vraies compétitions de mé tiers spécialisés. L’équipe a donc été séparé en deux groupes : l es entraîneurs , qui vont travailler avec les élèves volontaires et le comité organisateur , qui va élaborer l’épreuve. « On voulait vraiment que les entraîneurs ne soient pas au courant des épreuves, pour donner une vraie expérience de compétitions aux élèves » , explique Maxime Richard, chef du département.
Dorès Dubreuil, avec un enseignant du programme de Mécanique agricole Pour l’occasion, l e comité organisateur fera appel à des experts du milieu pour juger les épreuves, dont Dorès Dubreuil qui a enseigné en mécanique agricole pendant 27 ans. « Chaque étape est évaluée, ce n’est pas seulemen t le résultat qui compte, les procédures doivent être suivies et il faut bien utiliser les outils à sa disposition , » nous explique celui qui compte plusieurs expériences de compétitions dans son métier.
Pour l'enseignant retraité, l es résultats de ces épreuves peuvent parfois être surprenante : « Ce ne sont pas nécessairement les élèves les plus performants des groupes où ceux auxquels on s’attendait qui vont remporter les compétitions. En plus des compétences il y a aussi le profil , les méthodes de travail et l’état d’esprit et très souvent, on a des surprises dans les vainqueurs »
Plusieurs bonnes raisons de participer Participer à des compétitions comme le Challenge ce n'est uniquement pour se dépasser, c’est aussi payant pour le CV, selon Dorès Dubreuil : « Il y a des gérants de service que pour eux, c’est un gros plus que les jeunes mécaniciens soient passés par des compétitions. Parce ça leur donne comme une vraie expérience comme avec un vrai client, le jeune est seul et doit se débrouiller. »
Même son de cloche du côté de Maxime Richard qui pense que participer au Challenge donne aux élèves une belle opportunité de se démarquer auprès de futurs employeurs et de montrer qu’ils sont passionnés et qu’ils peuvent sortir du lot. « Déjà avant l’été, on a commencé à parler du Challenge aux élèves. Y en a qui ont hâte mais il y en a que ça stresse un peu », nous dit en souriant le membre du comité organisateur.
Maxime Richard, enseignant en Mécanique agricole Et quel conseil voudrait-il donner aux futurs participants ? « Si j’ai un conseil à donner à ceux qui vont participer , c’est d e le faire par passion, ne pas compter les heures et de bien se préparer. En fait, pour les mêmes raisons qui ont poussés les membres du comité organisateur comme moi à s’embarquer dans cette aventure- là »
Le Challenge de la compétence La première édition du Challenge de la compétence a été lancée en 2022 par Compétences Québec avec l’ École des métiers des Faubourgs-de-Montréal afin de mettre en lumière le métier de préposé aux bénéficiaires. Cette édition était animée par le communicateur scientifique Joël Leblanc et a fait l’objet d’une série de capsules vidéo ayant pour but de promouvoir le métier de préposé aux bénéficiaires auprès du grand public et de vulgariser les compétences techniques enseignées.
Le Challenge de la compétence est donc de retour?en 2024 mais cette fois-ci à l’EPSH.
En 2025, c’est le Centre de formation en montage de lignes qui accueillera la 3 e édition afin mettre à l’avant plan le métier de monteur de ligne et de mettre l’accent plus particulièrement sur la place des femmes au sein de ce métier.
L a mission de Comp é tences Qu é bec est de promouvoir et valoriser les programmes de formation professionnelle et technique et les m é tiers sp é cialis é s afin de contribuer au d é veloppement é conomique du Qu é bec.