1. Jean-François, en quoi consiste votre travail? Racontez-nous une journée type
Le métier s’exerce à trois niveaux : l’entretien des appareils (inspection, etc.), la réparation des appareils ainsi que les appels de service en situation d'urgence et l’assemblage des appareils ou leur rénovation, sur les projets de construction ou de rénovation. Lorsque j’étais apprenti, je devais rentrer sur le chantier, préparer mes outils et exécuter les tâches d’installation de la journée, notamment des travaux électriques.
2. Quelles sont les responsabilités d’un mécanicien d’ascenseur?
Superviser les gens sous sa responsabilité. Exécuter les travaux selon le code de sécurité des ascenseurs et monte-charges et être de garde selon un horaire planifié à certaines périodes.
3. Pourquoi avez-vous choisi ce métier?
J’ai effectué des recherches sur les métiers lors d’une réorientation professionnelle. J’avais de la curiosité pour la mécanique d’ascenseur. Pour moi, c’est la parfaite combinaison entre l’aspect manuel et technique. C’est un domaine vaste et passionnant!
4. Quels sont les prérequis pour suivre le DEP en mécanique d’ascenseur?
Il faut être titulaire du diplôme d’études secondaires ou de son équivalent reconnu. Il faut réussir le test d’admission. Un seul centre offre la formation : l’École des métiers du Sud-Ouest de Montréal.
5. Quels sont les défis que rencontre l’élève au cours de ce DEP?
Cela demande de l’assiduité, car il y a beaucoup de matière, dont une grosse portion de contenu théorique, et beaucoup de notions complètement nouvelles. Il faut aussi avoir de bonnes habiletés manuelles; au cours de la formation, nous assemblons un ascenseur complet.
6. Quels sont les employeurs potentiels pour un diplômé dans ce domaine?
Les entreprises d’ascenseurs certifiées, les sociétés de transport comme la STM, Hydro-Québec, etc.
7. Est-ce exigeant physiquement??
Oui. Sur les chantiers, les conditions de travail sont assez difficiles. Il y a des charges lourdes à déplacer et il faut souvent travailler dans des positions inconfortables.
8. Quelles aptitudes devrait-on posséder pour choisir cette carrière?
Il faut des habiletés manuelles, un esprit mécanique et technique et une bonne résistance physique. J’ajouterais que le métier convient personnes autonomes, minutieuses et qui ne craignent pas le travail en hauteur.
9. Que préférez-vous dans votre travail? Qu’est-ce qui est difficile?
J’aime le fait que ce soit un métier de résolution de problèmes et qu’il n’y ait pas deux journées pareilles. Ce que j’aime moins, c’est l’hiver, dans les conditions de grands froids, sur certains chantiers où c’est très pénible d’effectuer des ajustements de précision sans gants.
10. À quelle échelle salariale un mécanicien d’ascenseur peut-il s’attendre?
Un apprenti gagne 24,50$ de l’heure, soit environ 50 000$ par an. Cela monte à 49$ de l’heure pour un compagnon, soit aux alentours de 100 000$, voire davantage s’il fait des heures supplémentaires.