Madame Legault, racontez-nous les débuts de ce programme : Le centre de formation professionnelle Paul-Gérin-Lajoie est le seul au Québec à offrir le programme de conduite de procédés de traitement de l'eau qui a été mis en place dans les années 70 en collaboration avec la municipalité.
Il possède une installation unique en son genre au Canada, voire en Amérique du Nord, avec une usine-école où les élèves apprennent en production d’eau potable et en usine d’épuration. Nos élèves ont la chance de s’initier à tous les systèmes qui seront présents sur leurs futurs lieux de travail. C’est un domaine où les règles sont appelées à changer, et ils doivent être prêts à s’adapter.
Combien d'élèves formez-vous chaque année ? Nous démarrons six groupes de 14 élèves par an. En moyenne, entre 50 et 60 jeunes diplôment chaque année , dont 40 % de filles. Nous avons des élèves de partout au Québec, et la formation est complétée par un stage.
Le DEP en conduite de procédés des eaux exige-t-il des qualités particulières ? Une curiosité pour la chimie, et une certaine facilité pour les mathématiques constituent de bons atouts. De façon générale, nos élèves partagent un intérêt pour les questions environnementales .
Le métier est essentiellement consacré à la surveillance et à l’entretien mécanique, mais lors de situations d’urgence, les opérateurs doivent être responsables, autonomes, et capables de poser les bons gestes.
Le centre possède une installation unique en son genre au Canada, voire en Amérique du Nord, avec une usine-école.
Natahlie Boujard, diplômée du CFP Paul-Gérin-Lajoie
Quelles sont les perspectives d’emploi ? Excellentes : 90 % de nos finissants trouvent un emploi à la fin de leur formation. J’aimerais préciser que ce métier est encadré et que chaque diplômé doit obtenir se carte de compétence auprès d’Emploi Québec.
Témoinage de Natahlie Boujard, diplômée du CFP Paul-Gérin-Lajoie Le centre possède une installation unique en son genre au Canada, voire en Amérique du Nord, avec une usine-école où les élèves apprennent en production d’eau potable et en usine d’épuration. « Nous avons la chance de nous initier à tous les systèmes qui seront présents sur nos futurs lieux de travail et de nous préparer à toutes les éventualités, explique Nathalie.
Nous pratiquons énormément. C’est un domaine où les règles sont appelées à changer, mais notre formation nous outille de manière à être prêts à évoluer. »
Nathalie a choisi ce champ d’expertise en suivant sa curiosité pour les questions environnementales. Parmi les aptitudes nécessaires pour la formation, elle mentionne un intérêt pour la chimie, les mathématiques. « Il faut être minutieux, avoir une bonne capacité d’analyse et être en mesure de travailler seule, en autonomie. »
Les opératrices et opérateurs d’installations du traitement de l’eau opèrent des systèmes de filtration, de pompage, de désinfection et de clarification. Ils règlent et surveillent le fonctionnement des procédés de traitement et effectuent des prélèvements et des analyses d’eaux. Le métier est consacré essentiellement à la surveillance et à l’entretien mécanique, mais, lors de situations d’urgence, les opérateurs doivent être responsables, autonomes et capables de faire les bons gestes.